Philippe Serra- Mario Tennis Ultra Smash |
Mario Tennis Ultra Smash : Philippe Sevra regrette les multiples lacunes de ce jeu sur Wii U.
Parmi les nombreuses sorties de titres du dernier trimestre, Mario Tennis Ultra Smash aurait pu se révéler l’une des plus amusantes en famille. Au lieu de cela, Philippe Serra livre une critique amère sur une véritable déception.Un jeu au gameplay beaucoup trop confus et lassant.
Au premier abord, ce jeu s’annonce sympathique, car il met en scène les personnages si attachants et charismatiques de la saga Mario, tout en permettant de jouer facilement – y compris pour de jeunes enfants – grâce à un système de marquage au sol élaboré. Avec un minimum de pratique, celui-ci permet en effet de savoir le meilleur coup qu’il faut réaliser pour bénéficier d’un bonus, qui déclenche une frappe plus puissante. Toutefois, Philippe Serra a rapidement constaté qu’il était possible d’utiliser des champignons énormes, qui, lorsqu’un gamer – ou son opposant virtuel – passe dessus, lui permette d’acquérir temporairement une taille gigantesque. Toutes ses frappes voient ainsi leur force décuplée, de même que la zone du terrain adverse accessible. Ce qui pouvait sembler être une bonne idée se révèle néanmoins vite l’une des principales tares du jeu, car comme nous l’indique Philippe Serra, cela crée vite de la confusion, car il devient compliqué de situer correctement les personnages. En outre, même sans les « Mega Champignons », il est pour ainsi dire impossible de marquer un point à coup sûr sans utiliser un autre coup que le fameux smash : amusant au début, mais rapidement lassant. La finesse quasi stratégique d’une partie de tennis n’a clairement pas été reproduite avec suffisamment de soin.
Plusieurs modes disponibles, mais qui laissent un goût d’inachevé.
Au départ, 12 personnages sont disponibles, et 4 autres devront être trouvés au fil du jeu, sachant qu’ils sont décrits au travers d’une classification assez similaire à celle de Mario Kart, en fonction des critères suivants : vitesse, puissance, ruse, défense, technique et complet. Par ailleurs, plusieurs types de courts sont disponibles, avec bien entendu la terre battue et le gazon, mais également des propositions plus originales, telles qu’une patinoire ou un sol changeant en fonction des coups effectués. Trois modes sont par ailleurs accessibles :
Plusieurs modes disponibles, mais qui laissent un goût d’inachevé.
Au départ, 12 personnages sont disponibles, et 4 autres devront être trouvés au fil du jeu, sachant qu’ils sont décrits au travers d’une classification assez similaire à celle de Mario Kart, en fonction des critères suivants : vitesse, puissance, ruse, défense, technique et complet. Par ailleurs, plusieurs types de courts sont disponibles, avec bien entendu la terre battue et le gazon, mais également des propositions plus originales, telles qu’une patinoire ou un sol changeant en fonction des coups effectués. Trois modes sont par ailleurs accessibles :
- Ascension des Champions : il s’agit d’un championnat, permettant de gagner de l’argent virtuel (pour débloquer des personnages et des courts, ou bien même « acheter » l’accomplissement d’un défi, sans avoir eu à le réaliser), dans lequel la difficulté s’accroît progressivement, et qui inclut la présence des « Mega Champignons » ainsi que de certaines surfaces spéciales de courts ;
- Mega-Battle : les joueurs s’affrontent alors avec une balle dont la taille diminue, et la vitesse augmente, au fur et à mesure des échanges ;
- Match standard : il s’agit d’effectuer un match simple, en ayant la possibilité de choisir de joueur sans champignons, ni bonus d’aucune sorte.
Cependant, aucun de ces trois modes ne se révèlent véritablement convaincant à l’usage. En effet, dans le premier cas, comme évoqué précédemment, Philippe Serra a jugé les « Mega Champignons » comme polluant le jeu. Pour ce qui est du mode « Mega-Battle », le problème se situe au niveau du ressenti, car même si la balle accélère réellement, cette situation ne crée jamais la moindre once de stress chez le gamer – or, soyons franc, c’est aussi cela qui fait l’intérêt d’un jeun. Enfin, en « Match Standard », Philippe Serra espérait retrouver un gameplay plus efficace – notamment car débarrassé des champignons qui l’empoisonnent. Pourtant, Philippe Serra a constaté qu’il est très difficile d’envoyer la balle en dehors des limites du terrain (ou dans le filet), tandis que l’adversaire n’est pas non plus facile à berner – du moins, tant qu’il ne commet pas de faute grossière. De fait, le jeu se résume souvent à un renvoi de la balle monotone, et finalement ennuyeux.
Certes, le jeu sortant à la fin du mois de novembre, Philippe Serra tient à souligner que son avis ne peut pas être définitif pour le moment. Néanmoins, et dans la mesure où peu d’évolutions sont à attendre de la version final, il est d’ores et déjà acquis que la saga Mario nous a donné de bien meilleurs résultats que ce Tennis Ultra Smash. Philippe Serra espère fortement que le successeur de ce jeu saura se rendre plus passionnant, car le créneau du jeu familial et amusant de tennis n’est pas encore pris sur Wii U.