Tuesday, November 3, 2015

Philippe Serra vous parle de Dragon Ball Z Dokkan Battle

Philippe Serra - Dragon Ball Z Dokkan Battle
Philippe Serra Dragon Ball Z Dokkan Battle

Dragon Ball Z Dokkan Battle : un F2P qui, malgré ses défauts, a beaucoup plu à Philippe Serra.


Manga culte, avec lequel plusieurs générations ont grandi, Dragon Ball Z est décliné dans un nouveau Free to Play, que Philippe Serra a longuement testé pour nous.


Un synopsis quelque peu bancal selon Philippe Serra


Pour sa déclinaison F2P sur mobile, Dragon Ball Z fait appel à un nouvel ennemi, ayant réussi à réunir les fameuses boules de cristal pour demander au dragon Shenron l’identité du guerrier le plus puissant de l’univers. Afin de pouvoir répondre à cette question, celui-ci n’a rien trouvé de plus simple que de générer une faille où ni le temps ni l’espace n’ont de sens, de manière à regrouper les meilleurs combattants, de toutes les époques et en provenance de toutes les planètes habitables connues. Philippe Serra ajoute que le rôle du joueur, en tant que guerrier débutant, consiste à se défaire d’adversaires de plus en plus coriaces, tout en tentant de percer le mystère de l’identité – et du souhait final – de l’organisateur de cet affrontement. Indubitablement, on a déjà connu des scenarii moins tirés par les cheveux, mais il s’agit d’abord et avant tout d’un prétexte pour réunir les personnages les plus connus de DBZ. Pour Philippe Serra, cela suffira amplement à ravir de très nombreux fans de la série.


… mais un Free to Play relativement classique.

Pour réaliser Dragon Ball Dokkan Battle, Bandai Namco n’a clairement pas cherché à révolutionner le genre F2P. Par conséquent, comme l’explique Philippe Serra, il suffit de quelques minutes de jeu pour retrouver ses marques, la mécanique de base s’avérant globalement similaire à celle d’autres titres ayant rencontré le succès auprès du grand public. Le joueur dispose de deux objectifs, l’un étant lié aux combats proprement dits, et l’autre à l’exploration, avec un mode de fonctionnement qui n’est pas sans rappeler à Philippe Serra celui des jeux de plateaux « traditionnels ». On retrouve ainsi une piste de jeu composée de plusieurs cases, avec des items à collecter, des bonus/malus et des adversaires à éliminer. Pour chaque mouvement, le jeu fait appel au hasard avec trois valeurs choisies aléatoirement, et il revient ensuite au gamer de doser au mieux ses déplacements, afin d’arriver sur des cases qui l’aideront dans sa progression.


Des combats rendus trop aléatoires … 

Si l’introduction d’une part de hasard dans ce F2P en matière de déplacement est plutôt divertissante, Philippe Serra regrette que les combats souffrent également d’une trop grande place laissée à la chance. En effet, une fois votre équipe de guerriers constituée, vous faîtes face à une multitude d’orbes de couleur, dont chacun d’eux symbolise une typologie de personnage. Le joueur doit ensuite essayer de les sélectionner en les liant, les uns aux autres, en fonction de leur coloris, mais ces boules apparaissent de manière aléatoire. Philippe Serra a donc régulièrement eut à pester contre le sort qui ne lui autorisait que des attaques d’une virulence à faire pâlir … une mouche. Certes, des objets collectés permettent de modifier la couleur de certains orbes, mais au final, la plupart des gamers se résoudront vite à pianoter sur ces boules en croisant les doigts pour obtenir une frappe suffisamment forte.


… mais Philippe Serra a adoré le fait de retrouver l’ambiance de DBZ.

Quel fan de Dragon Ball Z n’a pas rêvé, un jour, d’incarner le fameux Sangoku lorsqu’il lance son fameux « Kaméhaméha » ? Philippe Serra n’éprouve aucune honte à avouer que, comme des milliers d’autres aficionados de la série, il a été absolument ravi de retomber un instant en enfance, au travers de ce jeu Dokkan Battle. L’animation des séquences de combat a été réalisée avec le plus grand soin, et l’univers DBZ préservé jusque dans le moindre détail – y compris au niveau de l’interface et de la bande son.



Certes, Dragon Ball Z Dokkan Battle laisse une trop grande part au hasard, mais il est difficile de ne pas vouloir jouer à ce petit F2P sans prétention, pour la simple et bonne raison qu’il a su respecter l’environnement propre à ce manga culte. En outre, l’envie de débloquer de nouveaux personnages, afin de créer l’équipe de guerriers la plus puissante qui soit, est une source de motivation qui fera de ce titre un succès.


Philippe Serra